Walaï, ou l’actualité tel que ramassée sur radio-trottoir
"De Dakar à Kinshasa, de Djibouti à Casablanca, nulle part la langue de Molière ne passe sans se laisser peindre aux couleurs nationales. L’œuvre, ainsi obtenue, semble, parfois même inaudible, aux oreilles de la France, mère incontestée de la sainte langue. Aujourd’hui, le français est plus que divers. Il s’enrichit du « joal » québécois, que le reste de la francophonie a du mal à comprendre. Paris, le protecteur de la langue s’éclate de joie à écouter l’accent marseillais, belge, suisse romande, algérien, …Mais à peine si l’on connaît le plus comique des français, celui parlé, dans les rues, partout en Afrique de l’Ouest et en partie en Afrique Centrale, dans des pays comme le Cameroun, le Gabon et le Tchad.
Cette langue, que les Congolais, de deux rives, appellent « le français d’Afrique de l’Ouest », qui ne l’a pas entendu, n’a qu’à voir le film « demi-dieu », ou encore écouter les très célèbres sketchs du super star des comédiens d’Afrique noire, le regretté Jean Michel Kankan, ou enfin, pourquoi ne pas lire « Woldé », le seul article si originale à vous pousser à lire les vieux numéros du défunt « L’Autre Afrique. Celui-ci décédé, paix à son âme, nous avons pensé poursuivre l’œuvre de valorisation de cette langue, qui est, en réalité, le véritable français parlé en Afrique noire.
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