Au moins 61 sans-abri entre 13 et 25 ans sont morts à Khartoum dans la nuit du mercredi 22 à jeudi 23 après avoir bu du méthanol et d’autres substances toxiques, rapporte The Sudan Tribune.
«La police a mis la main sur le gang fournisseur de ces produits toxiques et a arrêté six suspects», a déclaré le général Mohammed Ahmed, patron de la police criminelle de l’Etat de Khartoum, qui a demandé une meilleure vigilance de la population sur les dangers des alcools industriels.
Depuis 1983, la consommation et la production d’alcool sont strictement interdites dans le Nord du Soudan, où la charia (le droit musulman) est appliquée. Toute transgression est punie par la flagellation, même si ce crime ne se fonde sur aucun verset ou hadith.
«N’importe qui boit de l’alcool, nous le fouettons. N’importe qui fabrique de l’alcool, nous le fouettons. Je ne me préoccupe pas des Nations unies ou des organisations sur les droits de l’homme», a d’ailleurs déclaré Omar el Béchir en mars 2010 à un groupe soufi.
Mais cette chape de plomb favorise le succès du commerce parallèle d’alcools, souvent frelatés pour les plus démunis. Environ 35000 enfants sans-abris ayant fui les conflits au sud et à l’ouest du Soudan errent à Khartoum.
Lu sur The Sudan Tribune
«La police a mis la main sur le gang fournisseur de ces produits toxiques et a arrêté six suspects», a déclaré le général Mohammed Ahmed, patron de la police criminelle de l’Etat de Khartoum, qui a demandé une meilleure vigilance de la population sur les dangers des alcools industriels.
Depuis 1983, la consommation et la production d’alcool sont strictement interdites dans le Nord du Soudan, où la charia (le droit musulman) est appliquée. Toute transgression est punie par la flagellation, même si ce crime ne se fonde sur aucun verset ou hadith.
«N’importe qui boit de l’alcool, nous le fouettons. N’importe qui fabrique de l’alcool, nous le fouettons. Je ne me préoccupe pas des Nations unies ou des organisations sur les droits de l’homme», a d’ailleurs déclaré Omar el Béchir en mars 2010 à un groupe soufi.
Mais cette chape de plomb favorise le succès du commerce parallèle d’alcools, souvent frelatés pour les plus démunis. Environ 35000 enfants sans-abris ayant fui les conflits au sud et à l’ouest du Soudan errent à Khartoum.
Lu sur The Sudan Tribune